Est-ce que l’Inde est pas prete pour le luxe?

Est-ce que l’Inde est pas prête pour le luxe?

Selon Marita Maier, de E&Y, « l’Inde pas prête pour le luxe. 2 \% des Indiens les plus riches se payent une robe Dior, ou une paire de chaussures Louboutin. C’est une minorité. La classe moyenne n’a pas encore émergé », contrairement à la Chine où celle-ci représente 10 \% de la population. La question de l’adaptation reste, là encore, cruciale.

Pourquoi le luxe fait partie de l’ADN d’Inde?

Le luxe fait partie de l’ADN de l’Inde. Il suffit pour s’en convaincre de remonter à l’époque des maharajahs, des Rajputs du Rajasthan ou encore des Nizams d’Hyderabad, qui n’hésitaient pas à remplir leurs somptueux palais d’œuvres d’art. De grandes maisons de couture comme Pierre Cardin ou Emmanuel Ungaro ne s’y sont pas trompées.

Est-ce que tout se passe bien en Inde?

En termes de communication, tout se passe bien. On entend régulièrement parler de nouvelles griffes qui ouvrent en Inde. Preuve que les spin doctors font bien leur travail. Car la réalité est tout autre. « Il y avait 190 marques de luxe en Inde il y a 10 ans, il y en a toujours 190 aujourd’hui. Le nombre n’a pas changé.

Quelle est la différence entre marques de luxe indiennes et étrangères?

Entre marques de luxe occidentales et marques de luxe indiennes, le choix est évident. Les Indiens dépenseront plus pour des marques indiennes que pour des marques étrangères.

Comment est resté l’investissement étranger en Inde?

En 2018, ce nombre est resté stable car plus de 38 milliards de dollars de transactions sont entrées en Inde. Pour la première fois depuis deux décennies, l’Inde a reçu plus d’investissement étranger que son voisin chinois, qui, historiquement, était le marché émergeant favori.

Quels sont les principaux pays investisseurs en Inde?

Au cours des trois dernières années, le gouvernement avait déjà assoupli 87 règles pour les IDE dans 21 secteurs. En 2018, Singapour, l’Ile Maurice, les Pays-Bas, les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, les États-Unis et Chypre étaient les principaux pays investisseurs en Inde.