Comment rétrograder sans freiner?
Marche à suivre pour rétrograder retirez le pied de l’embrayage et posez le à gauche de celle-ci sur l’emplacement prévu. Attention à ne pas oublier de retirer le pied de la pédale pour ne pas être en “roue libre”, c’est-à-dire qu’il n’y a aucun lien entre les roues et le moteur, et donc pas de frein moteur.
Pourquoi freiner pour rétrograder?
Rétrograder permet de limiter l’usure des plaquettes de frein, car en baissant le régime moteur le véhicule va perdre davantage de vitesse et le conducteur a moins besoin de freiner. Cela permet également de toujours rester dans le bon régime pour éviter d’abimer le moteur et de consommer trop de carburant.
Quel vitesse Retrograder?
1 ère : jusqu’à 20 km/h. 2e : entre 20 et 40 km/h. 3e : entre 40 et 60 km/h. 4e : entre 60 et 80 km/h.
Est-ce que le salarié peut refuser la rétrogradation?
Le salarié, bien qu’il ait le droit de refuser la rétrogradation, pourra se voir infliger une autre sanction de la part de l’employeur selon la Cour de Cassation. Cette sanction peut très bien être le licenciement pour faute grave, pour motif d’insubordination, si l’employeur s’est bel et bien borné à ne proposer que la rétrogradation.
Est-ce que le consentement est nécessaire pour la rétrogradation?
Il est intéressant de noter que le consentement du salarié est nécessaire en matière de rétrogradation. Cette information découle de la Jurisprudence Hotel le Berry où la Cour de Cassation a estimé que la rétrogradation étant du domaine contractuel, le consentement du salarié était nécessaire.
Comment procéder à la rétrogradation?
Lorsque la rétrogradation est acceptée par les deux parties, elle doit être matérialisée par la signature d’un écrit ou d’un avenant au contrat de travail. A défaut, le salarié pourra toujours revendiquer ses anciennes fonctions et rémunération.
Quelle est la sanction pour la rétrogradation?
La rétrogradation doit être sérieusement justifiée. Sinon, elle est assimilée à une sanction pécuniaire, qui est interdite par la loi (article L. 1331-2 du Code du travail) et passible d’une amende de 3 750 € pour l’employeur (article L.1334-1 du Code du travail).