Que signifie cette liberté d’opinion?
Elle signifie que toute personne est libre d’affirmer des opinions contraires à celle de la majorité et de les exprimer. La Déclaration précise que cette liberté d’opinion s’étend à la liberté religieuse, chacun étant libre d’adopter la religion de son choix ou de n’en adopter aucune.
Quel est le principe de la liberté d’opinion?
Résumé du document. « Nul ne peut être inquiété pour ses opinions », ce principe est prévu à l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. La liberté d’opinion est une émanation de la liberté d’expression.
Quelle est la liberté d’opinion en France?
La liberté d’opinion est de plus en plus en péril en France. Depuis la loi Pleven de 1972, on légifère régulièrement sur le passé, l’histoire, la mémoire et autres sujets qui deviennent tabous : seules les opinions officielles ont droit de cité.
Est-ce que votre opinion coincide avec une opinion officielle?
Si votre opinion coincide avec une opinion officielle, vous n’avez rien à craindre de la part de contradicteurs : vous êtes incontestable, vous n’avez plus besoin d’argumenter, il vous suffit de brandir l’argument d’autorité de la loi. D’aucuns se plaignent parfois d’être censurés mais voudraient bien que leurs adversaires le soient.
Quels sont les obstacles de la liberté?
Le quotidien nous donne de nombreux exemples de ces obstacles: limitation de vitesse sur la route, respect de la propriété du voisin, obligation de payer ses impôts, etc. Autant de lois qui semblent entraver ce que l’opinion commune appelle « la liberté ».
Quelle est la condition de la liberté?
En obéissant à la loi, le citoyen assure sa liberté: « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté ». La loi, condition de notre liberté La colombe légère dans son libre vol, écrit Kant (1724-1804), imagine qu’elle volerait bien plus vite dans le vide parce qu’elle subit la résistance de l’air.
Est-ce que l’Etat est le garant de la liberté individuelle?
Par conséquent, l’Etat doit être le garant de la liberté individuelle de ses membres, aucune forme d’oppression ni de servitude n’étant légitime. Pour Rousseau, ce n’est ni Dieu, ni le roi qui est souverain, c’est le peuple, érigé en « Volonté générale », concept défini comme « somme des volontés particulières ».