Table des matières
- 1 Quelles sont les modifications sur la situation professionnelle de son salarié peut être amené à faire un employeur?
- 2 Puis-je refuser un changement de poste?
- 3 Quand l’employeur modifié les tâches du salarié?
- 4 Quelle procédure suivre pour changer un salarié de poste de travail?
- 5 Comment refuser un poste en interne exemple?
- 6 Comment refuser un poste de reclassement?
- 7 Quelles peuvent être les modifications proposées par l’une ou l’autre des parties au contrat?
- 8 Comment refuser une tâche supplémentaire au travail?
- 9 Que signifie une modification du contrat de travail?
- 10 Est-ce que l’avenant implique une modification du contrat de travail?
- 11 Quel est le délai de réflexion pour une modification du contrat de travail?
Quelles sont les modifications sur la situation professionnelle de son salarié peut être amené à faire un employeur?
Dans tous les cas, pour ne pas être abusive, la modification doit être motivée par l’intérêt de l’entreprise.
- La modification des horaires de travail.
- La modification du lieu de travail.
- Les nouvelles missions ou le changement de poste sans modification du contrat de travail.
- La modification de la rémunération.
Puis-je refuser un changement de poste?
L’employeur peut imposer, contre l’avis du salarié, un simple changement dans les conditions de travail, s’il ne s’agit pas d’une modification du contrat de travail. Si le salarié refuse ce changement, il s’agit d’une faute professionnelle et il appartient à l’employeur de le sanctionner (licenciement, mise à pied…).
Quels sont les éléments du contrat de travail qui ne peuvent pas être modifiés sans l’accord du salarié?
La rémunération, les fonctions et le temps de travail du salarié relèvent de l’essence même du contrat de travail de sorte qu’ils ne peuvent être modifiés sans l’accord, exprès, du salarié.
Quand l’employeur modifié les tâches du salarié?
Certains éléments du contrat de travail ne peuvent être modifiés par l’employeur sans que celui-ci ait préalablement reçu l’accord du salarié: il s’agit de la qualification, de la rémunération, de la durée et dans une moindre mesure du lieu de travail.
Quelle procédure suivre pour changer un salarié de poste de travail?
L’employeur informe le salarié en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus. Passé ce délai et en l’absence de réponse, la modification du contrat de travail s’applique.
Quel dispositif inscrit dans le contrat de travail permet à l’employeur de modifier le lieu de travail du salarié?
L’accord préalable du salarié peut être obligatoire, notamment en cas de modification du contrat de travail, de la localisation du nouveau lieu de travail ou du statut du salarié.
Comment refuser un poste en interne exemple?
«Je ne me sens pas à la hauteur, je n’ai pas les compétences pour assumer une telle fonction.» «J’ai le sentiment de ne pas être allé au bout de mon poste actuel et je préfère être à l’aise dans ma fonction présente avant d’assumer de nouvelles responsabilités.» «Je n’ai jamais changé de région.»
Comment refuser un poste de reclassement?
L’employé est en droit de refuser une proposition de reclassement issue d’une modification du contrat de travail, même si cela résulte d’une préconisation de l’avis médical d’inaptitude. Il peut s’agir d’une baisse de rémunération quelle qu’en soit la forme, d’un changement du lieu du travail ou de fonctions.
Qui peut modifier un contrat?
L’employeur peut modifier le contrat de travail du salarié et ses conditions d’emploi. Toutefois, cela dépend de la nature des modifications envisagées : changement d’un élément essentiel du contrat de travail qui demande l’accord du salarié ou simple changement des conditions de travail.
Quelles peuvent être les modifications proposées par l’une ou l’autre des parties au contrat?
Toute modification du contrat ne peut se faire de façon unilatérale, mais nécessite l’accord des parties. Enfin, la force obligatoire fait, en principe, totalement obstacle à ce que le juge réécrive le contenu du contrat en supprimant les clauses qui lui paraitraient instaurer un déséquilibre entre les parties.
Comment refuser une tâche supplémentaire au travail?
Dès lors que la tâche ou la mission entre dans les attributions du salarié, ce dernier ne peut pas refuser de l’exécuter. Il ne peut pas refuser un déplacement alors que cela est prévu dans son contrat de travail à titre d’exemple. Il s’expose de ce fait à une sanction en cas de refus.
Quelles sont les modifications du contrat de travail?
La Jurisprudence a estimé qu’il y a une modification du contrat de travail dans les cas suivants : retrait de responsabilité, réduction à des tâches secondaires, retrait de procuration ou de délégation permettant au salarié de signer certains documents, déclassement, rétrogradation disciplinaire.
Que signifie une modification du contrat de travail?
Pour être considérée comme une modification du contrat de travail, la décision envisagée doit concerner l’un des éléments essentiels du contrat. C’est par exemple le cas d’un changement dans le mode de calcul du salaire, d’une modification de la durée du temps de travail, d’un passage au télétravail ou même d’une promotion de poste.
Est-ce que l’avenant implique une modification du contrat de travail?
A contrario, lorsque l’avenant implique une modification du contrat de travail, l’accord du salarié est cette fois-ci nécessaire. Le salarié est alors libre d’accepter ou de refuser la proposition de son employeur.
Est-ce que le salarié peut refuser sa proposition de modification?
Cependant l’employeur doit informer le salarié de sa proposition de modification et lui laisser un délai suffisant de réponse. L’absence de réponse du salarié au terme de ce délai ne vaut pas acceptation. Le salarié peut réagir, même longtemps après la mise en œuvre de la modification.
Quel est le délai de réflexion pour une modification du contrat de travail?
Lorsque sa proposition entraîne une modification du contrat de travail, l’employeur doit laisser au salarié un délai de réflexion suffisant afin que ce dernier puisse prendre sa décision d’accepter ou non l’avenant proposé. La loi ne prévoit pas de durée particulière mais l’administration conseille de respecter un délai minimum de 15 jours.