Est-ce que le contre-transfert est un obstacle?
Dès lors, le contre-transfert peut être un obstacle si l’analyste y réagit. S’il se laisse emporter par les sensations qu’il éprouve pour le patient – amour, haine, rejet, colère -, il enfreint la loi de l’abstinence et de la neutralité qu’il se doit de respecter. Loin de profiter au travail analytique, il y porterait ici préjudice.
Quelle est la relation entre le transfert et le contre-transfert?
Relation entre le transfert et le contre-transfert D’une part, le contre-transfert est défini par sa direction : les sentiments de l’analyste dans sa relation avec le patient. D’autre part, il est défini comme un équilibre qui ne cesse d’être une preuve supplémentaire que la réaction de l’un n’est pas indépendante de ce qui provient de l’autre .
Comment s’interroger sur le contre-transfert?
Dans son approche autour du contre-transfert, C. Chiland nous met en garde sur la préoccupation excessive d’un rapide résultat qui peut être nocive dans une relation d’aide. Elle peut bloquer l’évolution de l’analysé. Il convient de s’interroger sur ce qu’on veut faire vivre à l’analysé.
Quel est le contre-transfert de l’analyste?
L’analyste, au lieu d’en être dérouté, peut s’en servir. Le contre-transfert est indispensable à connaître et à utiliser avec discernement. Il fait progresser l’analyste dans la connaissance de soi et de l’autre. 4Il a été longtemps de règle que l’analyste ne laisse rien apparaître de ce qu’il ressentait.
Comment effectuer un travail transférentiel?
À partir de la relation transférentielle, l’analyste pourra effectuer les interventions : interprétations, signalements, coupures de session, etc. Ce n’est que si le lien transférentiel est établi qu’il sera possible de réaliser un travail plus en profondeur. Dans le cas contraire, les interventions n’auront pas le même effet.
Comment créer un lien transférentiel?
Pour ce faire, un lien transférentiel doit tout d’abord être établi, permettant au patient de recréer et de travailler sur les fantasmes de l’enfance. Pour créer le lien, il est nécessaire que, une fois que le patient accepte son désir de travailler sur ce qui lui arrive, il recoure à l’aide d’un analyste supposé comprendre ce qui lui arrive.