Pourquoi être contre les mères porteuses?
La première raison de recours à la GPA est l’infertilité féminine, qui peut être causée par un utérus en dysfonctionnement ou une absence de ce dernier. Dans certains cas, et même si l’utérus fonctionne, le médecin soumet une contre-indication à la grossesse si celle-ci présente un risque trop élevé pour la femme.
Qui est contre la GPA?
En France, la Justice a interdit formellement la GPA en 1991. Elle établit un principe strict : « la mère est celle qui accouche ». En 1994, la loi de bioéthique (article 1917 du Code civil) précise « qu’une convention portant sur la procréation ou gestation pour le compte d’autrui est nulle ».
Pourquoi la GPA fait débat?
La gestation pour autrui reste interdite en France, mais la décision de la Cour européenne des droits de l’homme, obligeant la justice à reconnaître les enfants nés d’une mère porteuse à l’étranger, a relancé le débat.
Quand parle-t-on de mère porteuse?
On parle de procréation pour autrui quand la mère porteuse est aussi la mère génétique de l’enfant. Dans ce cas, le couple désireux d’avoir un enfant n’a fourni que le spermatozoïde. Mère porteuse : que dit la législation?
Quel est le rôle de la mère porteuse?
Le rôle de la mère porteuse. Pour aider des couples en difficulté, il existe dans de nombreux pays (comme aux Etats Unis ou au Canada), des femmes prêtes à « louer » leur utérus durant 9 mois pour y accueillir l’enfant issu de la fécondation in vitro des gamètes du couple, ce sont des mères porteuses gestationnelles.
Est-ce que la fécondation concerne directement la mère porteuse?
Il existe cependant un autre cas pour lequel la fécondation concerne directement l’ovule de la mère porteuse. Elle est donc inséminée avec le sperme du père et est liée génétiquement à l’enfant. Ces deux cas de figure dépendent directement des législations en vigueur dans les différents pays autorisant ces pratiques.
Quelle est la loi relative au recours aux mères porteuses?
La loi relative au recours aux mères porteuses diffère à travers le monde : En France, la gestation pour autrui est illégale, selon la loi du 29 juillet 1994 relative au don et à l’utilisation des éléments et produits du corps humain, à l’assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal.