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Quelles sont les différentes formes de la courbe de Phillips et ses interprétations?
Ainsi, pour les monétaristes, à long terme la courbe de Phillips prend une forme verticale : le chômage ne dépend pas de l’inflation. Ces interprétations différentes de la courbe de Phillips reflètent des conceptions différentes du chômage et des politiques économiques à mener.
Quelles sont les préconisations de politique économique des monétaristes sur le long terme?
Il suggère d’inscrire dans la Constitution de chaque pays un taux de croissance fixe pour la masse monétaire correspondant au taux de croissance moyen de la production à long terme (par exemple 5 \%), les taux d’intérêt étant fixés par la loi de l’offre et de la demande.
Quelle est la courbe de Phillips aux États-Unis?
La courbe de Phillips aux États-Unis dans les années 1960. Mise en évidence en 1958, la courbe de Phillips est une courbe illustrant une relation empirique négative (c’est-à-dire décroissante) entre le taux de chômage et l’inflation ou taux de croissance des salaires nominaux.
Quel est le rôle de la courbe de Phillips dans la macroéconomie?
Si bien qu’en 1960, Paul Samuelson et Robert Solow reprennent les travaux de Phillips et trouvent une relation comparable. Une relation qui décrit un arbitrage du chômage non plus avec la variation des salaires, mais avec la variation des prix. La courbe de Phillips joue un rôle important dans l’histoire de la macroéconomie.
Quelle est la courbe de Phillips?
La courbe de Phillips, dans ses spécifications modernes [vi], reste une des relations charnières au fondement de la politique monétaire et un outil de prévision toujours très utilisé. Néanmoins, ces modifications reflètent l’existence d’un nouveau contexte économique dans lequel les anciens paradigmes ont certainement moins de pertinence.
Quelle est la paternité de la courbe de Phillips?
Un débat a également eu lieu quant à la paternité de la découverte de cette relation, qui aurait été mise en évidence auparavant par d’autres économistes, comme Paul Sultan, A. J. Brown ou Irving Fisher. Toutefois, le nom de « courbe de Phillips », donné par Paul Samuelson et Robert Solow, était déjà alors solidement implanté dans l’usage.